La plupart des patients viennent consulter pour des problèmes liés à la douleur.
Dans le cas de la douleur il n’y a que rarement un lien direct entre une lésion, sa gravité, l’intensité et la durée de la douleur. Et encore…la douleur ce n’est pas la même chose que la souffrance.
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle complexe et nos croyances, émotions et interactions sociales ont des influences importantes sur notre douleur, incapacité, handicap, comportement et comment nous répondons au traitement.
L’International Association for the Study of Pain (IASP) a formulé la douleur comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion, actuelle ou potentielle, des tissus ou décrite comme telle. La douleur est donc indéniablement associée à une émotion déplaisante. L’IASP est très claire à ce sujet, c’est incontestablement une sensation dans une ou plusieurs parties du corps, mais c’est toujours désagréable et en conséquence une expérience émotionnelle.
C’est pour cette raison qu’une approche purement biomécanique ne suffit pas toujours, mais il est aussi important de prendre en compte les aspects psychologiques et socio-culturels.
En dehors des techniques venant de la physiothérapie comme par exemple des exercices, l’entrainement et la thérapie manuelle (Maitland), j’utilise aussi des approches venant de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) si nécessaire, pour aider les patients à changer leur style de vie active et à faire face à de multiples obstacles qui les empêchent de vivre plus sereinement. Les méthodes utilisées sont, si possible, fondées sur les preuves.
J’ai obtenu un Certificate of Advanced Studies HES-SO en Réhabilitation du sportif en janvier 2022 et je suis membre de l’Association Suisse de Physiothérapie du Sport Sportfisio







